La semaine prochaine dans Ici tout commence, Luigi Kröner fera son entrée à l’Institut Auguste Armand dans le rôle du chef Romain Valdine.. Pour Télé Star, le fils d’Elsa Lunghini (Clotilde) se confie sur son expérience dans la série.
Télé Star : Votre personnage, Romain Valdine, arrive bientôt à l’Institut. Que pouvez-vous nous dire sur lui ?
Luigi Kröner : Romain Valdine est un très jeune chef, une étoile montante de la cuisine. Il est autodidacte, il s’est formé tout seul et n’a pas vraiment fait d’école. Il a travaillé à Londres et l’Institut le contacte pour qu’il donne une masterclass. À son arrivée, il va fasciner les élèves.
Quelle est la spécialité du chef Valdine ?
Sa spécialité, c’est de revisiter les spécialités du terroir. Il les modernise.
Romain Valdine est décrit comme un chef à deux visages… Que cela veut-il dire ?
Au premier abord, Valdine est quelqu’un de très sympathique. Il est très jeune, donc le feeling passe très bien avec les élèves. Il devient très vite un pote, mais on va se rendre compte qu’il y une autre facette à sa personnalité.
Quels sont les personnages avec qui Romain va interagir ?
Valdine vient donner sa masterclass aux élèves du Master, donc il va rencontrer Lionel (Lucien Belvès), Emi (Loryn Nounay) et Mehdi (Marvin Pellegrino). Il va aussi faire la rencontre de Vic (Lou Ladegaillerie) et Billie (Margaux Aguilar) et va surtout se rapprocher de Billie et Emi. Ces rapprochements vont révéler un côté manipulateur chez lui.
Comment l’opportunité de ce rôle dans Ici tout commence s’est-elle présentée ?
Mon agent m’a parlé du casting et je l’ai passé, tout simplement.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce projet ?
Je trouve intéressant de jouer des rôles de “méchants“. J’aime les personnages qui ne sont pas tout lisses et l’idée d’explorer un personnage dont la personnalité est loin de la mienne me plaisait. En plus, c’est une série que j’aime regarder et il y a ma maman dedans ! (rires) (Elsa Lunghini, qui joue le rôle de Clotilde Armand, ndlr) C’était aussi une manière de se croiser, de passer du temps ensemble.
Luigi Kröner : “Je n’ai pas de scène avec ma mère”
Avez-vous pu lui donner la réplique ?
Non, les personnages ne se croisent pas du tout. On s’est vu en dehors du travail, mais pas dans le travail.
Avez-vous été déçu de ne pas jouer avec elle ?
Non ! La vie est longue, on aura peut-être d’autres opportunités à l’avenir ! Si on en a envie, on y arrivera. En plus, je pense que ça aurait été un peu bizarre de se croiser à l’écran parce qu’on se ressemble beaucoup. Ça se voit qu’on est mère et fils et ça n’aurait pas collé avec l’intrigue !
Quel souvenir gardez-vous de votre premier jour sur le tournage ?
Le premier jour, j’avais un peu la pression parce que j’avais six séquences à tourner. En plus, certaines étaient en cuisine donc c’était un peu technique. Mais bon, ça s’est vraiment bien passé. L’équipe était très cool, je me suis senti hyper à l’aise et ça m’a très vite rassuré.
Avec qui avez-vous sympathisé en arrivant sur le tournage ?
Je me suis super bien entendu avec tout le monde, ceux avec qui j’ai joué et tous les autres que j’ai pu croiser.
Une anecdote à nous raconter ?
Il y a des séquences qui bougent un petit peu plus que d’autres et j’ai trouvé ça très plaisant à jouer. J’adore quand il y a à la fois du jeu et du mouvement. Certes, c’est plus dur à jouer dans les intentions parce que c’est très loin de nous, mais c’est trop cool à jouer. Malheureusement, je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler ! (rires)
“Je ne me ferme pas à un rôle à temps plein”
Comment vous êtes-vous préparé pour ce rôle ?
J’ai travaillé avec un coach, qui a vérifié la direction dans laquelle j’allais. Il est là pour voir si la direction que je prends avec le personnage colle avec le scénario. Ensuite, j’ai eu une petite préparation avec l’équipe culinaire pour apprendre certains gestes. Je ne suis pas chef dans la vie et certaines choses ne s’inventent pas. Comment on goûte, comment on sent, il fallait que j’apprenne tout ça pour donner l’illusion. Enfin, je me suis un peu servi de mon expérience pour le rôle. Avant d’être comédien, j’ai été coach en sport de combat. À 20 ans, je coachais des groupes adultes, donc ça m’a aidé à être crédible dans mon rôle de prof.
Un rôle à temps plein dans la série vous ferait-il envie ?
Pourquoi pas ! Il faudrait trouver à Valdine une raison d’être là à temps plein, mais je ne me ferme à rien.
Ici tout commence n’est pas votre premier job à la télévision. Souhaitez-vous y faire carrière ?
Oui, j’ai envie de faire de la comédie mon activité principale. Ça me rend heureux. Après, je ne vise pas forcément le cinéma, je me sens déjà très chanceux de pouvoir faire ce métier. Tant que j’ai la chance d’avoir des personnages cools à défendre, je suis content.
D’où vous vient cette passion pour la comédie ?
J’ai été éduqué dans le milieu artistique donc j’ai été plongé dedans dès l’enfance. Après, ma mère et mon père ne m’ont jamais poussé à rien, ils ont toujours voulu que je fasse ma vie. J’étais un gamin sensible et créatif donc j’aurais pu me tourner directement vers l’art, mais j’ai longtemps eu besoin de m’accomplir dans autre chose, c’est pour ça que j’ai choisi le sport. J’avais besoin d’être dans un milieu où quand on travaille, on est récompensé. Et puis finalement, j’ai rencontré mon agent, qui a vu quelque chose en moi. C’est elle qui m’a encouragée à faire ce métier. Au départ, j’ai fait des essais vraiment terribles, j’espère que les images n’existent plus (rires), puis à l’époque du Covid, on m’a donné un premier rôle dans une pub. C’était un petit court-métrage produit par Intermarché pour remercier les soignants. Sur ce tournage-là, il s’est passé un truc et depuis, je ne peux plus me mentir !