Arrivé il y a deux ans sur la pointe des pieds, dans le rôle d’Alain Lehaut, Christian Vadim a vu les intrigues s’étoffer autour de son personnage. En cette période de fin d’année, il se retrouve en rivalité avec Sébastien (Xavier Deluc) pour conquérir le coeur de Marianne (Luce Mouchel).
Télé Star : Comment Alain s’est-il retrouvé sous le charme de Marianne ?
Christian Vadim : On ne sait pas grand chose du passé d’Alain d’autant que lorsqu’il est arrivé dans la vie de son fils, François (Emmanuel Moire), il a été précisé qu’il ne souvenait pas qu’il était père puisqu’il était amnésique. On peut donc s’imaginer qu’il a longtemps vécu seul en Espagne et que maintenant qu’il a repris goût à la vie, il a envie de retrouver l’amour. Marianne le séduit par sa force de caractère, par sa beauté et par son métier aussi sûrement.
Qui de Sébastien ou d’Alain peut espérer repartir au bras de Marianne ?
On ne peut pas le dévoiler. D’ailleurs personne n’est en mesure de savoir si Marianne fera un choix définitif. Rappelons qu’elle est toujours en période de deuil. Il est possible qu’elle ait besoin de temps.
Qu’avez-vous pensé en lisant ce que les auteurs avaient imaginé pour vous ?
Ca m’a fait rire, ce qui est un bon marqueur. Comme en plus, Xavier Deluc et moi on est très copain, ça nous amuse de jouer cette rivalité autour de Luce Mouchel qu’on adore et qui est excellente.
De quand date votre amitié avec Xavier Deluc ?
On s’est rencontré il y a une dizaine d’années quand je jouais le procureur sur Section de recherches. Aujourd’hui c’est lui le proc’. C’est un vrai luxe de jouer avec des copains et de trouver, sur place, des partenaires bienveillants, impliqués, intelligents… surtout quand, parfois, les journées sont longues.
Le hasard a fait que vous vous êtes installé, avec votre famille, à Sète peu de temps avant de vous voir proposer le rôle d’Alain. Peut-on espérer que ce personnage s’installe durablement dans la série ?
Quand je me lève le matin, que je vois le soleil iriser les parcs à huitres, que je me balade en scooter le long du canal, dans la ville et que je joue dans ces décors naturels, je me dis que j’ai beaucoup de chance. Pour l’instant je profite de ce qui m’est offert, j’espère évidemment que ça dure mais il n’y a aucune certitude. Tout dépend des envies des auteurs, de la production, de la chaine et du plébiscite du public.
Comment allez-vous passer les fêtes de fin d’année ?
Je serai à Sète pour Noël avec mon épouse. Puis mes filles (Lou, 14 ans et Mona, 12 ans) seront avec nous pour le 31. Je n’ai jamais aimé sortir le 31 même quand je vivais à Paris. J’ai toujours organisé des fêtes à la maison. Ce sont de magnifiques souvenirs.
Quelles sont vos bonnes résolutions pour 2025 ?
Je n’en ai aucune. Les bonnes résolutions, ça ne sert à rien, on ne les tient jamais. La seule chose qui m’importe c’est que ceux que j’aime soient en bonne santé.
Quels sont vos projets à venir ?
Je continue DNA et on a signé pour repartir un an en tournée avec PapaSSSS, la pièce écrite par ma femme, Nadège Méziat. J’en assure la mise en scène et nous la jouons avec Paul Belmondo, Edouard Montoute, et Bernard Fructus. Je dois reconnaitre que le succès est très agréable ! (Rires)